Image source: Givaudan
L’intelligence artificielle est de plus en plus utilisée dans le monde de la parfumerie, à coup de casques olfactifs directement posés sur la tête de clients ou de déchiffrages de données afin de créer la formule parfaite en laboratoire.
Certains magasins Saint-Laurent, dans le monde, invitent le client à réaliser un électroencéphalogramme pour percer les mystères du cerveau face à l'odeur. Pendant 25 minutes, l’intéressé aura un casque posé sur sa tête censé déterminer son profil olfactif. Après avoir répondu à une dizaine de questions, un algorithme détermine six accords censés être stimulants. Les capteurs du casque enregistrent par la suite comment chaque note olfactive stimule l'activité neuronale en mesurant les impulsions électriques qu'ils déclenchent dans des zones spécifiques du cerveau.
Selon les chiffres donnés par la marque — des chiffres qui ne valent donc pas grand-chose — 95% des clients seraient satisfaits. Ça sent bon l’enfumage marketing. Au-delà de cette expérience, la tendance est bien réelle : l’IA cherche à dompter l'odorat, aussi puissant que complexe.
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Des algorithmes pour créer la formule parfaite
En laboratoire, l’eau de Cologne Phantom, de Paco Rabanne, a été conçue à partir de 45 millions de lectures cérébrales d’homme de 18 à 35 ans. Y ont été ajoutés de la lavande et du citron, après le moulinage de cet algorithme.
Le flacon a également son importance. Il ressemble à un petit robot à la tête pulvérisante et il est équipé d’une puce qui envoie au Smartphone à proximité une quantité de contenus additionnels. Fantasme de la cybernétique où les machines parlent aux machines.
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