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Grasse Perfume Week

  • Photo du rédacteur: AFFM
    AFFM
  • 12 juil.
  • 2 min de lecture

Du 2 au 5 juillet 2025, l’événement Grasse Perfume Week s’invite dans la cité des parfums pour trois jours de découvertes olfactives. Conférences, ateliers et expositions y sont notamment proposés.


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Organisée par Nez, un mouvement culturel olfactif créé en 2016 autour d'une maison d'édition spécialisée, cette manifestation est le pendant de la Paris Perfume Week créée l'an dernier, avant une édition à Shanghaï en octobre.


"On veut présenter un panorama de la parfumerie contemporaine, expliquer ce qui s'est passé ici, ce qui continue de se faire et ce qui se fera demain", explique Romain Raimbolt, directeur de la Grasse Perfume Week.


Si des grands groupes sont partenaires et ouvrent leurs portes dans différents points de Grasse, haut lieu de la parfumerie, l'accent est mis sur les parfumeurs de niche, invités à présenter leurs créations dans un palais des congrès frémissant de fragrances originales.

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"Merci d'avoir cru en nous. C'est le début d'une belle histoire", a lancé le maire de la ville, Jérôme Viaud (LR), qui a fait installer des brumisateurs parfumés à la rose dans les rues piétonnes du centre-ville.


Parmi les multiples propositions à destination des professionnels, des passionnés et des curieux, la maison suisse Luzi organisera vendredi soir une projection du film "Les parapluies de Cherbourg" agrémentée de parfums créés pour huit scènes spécifiques, inspirés de ce que les personnages mangent, des images du décors, des ambiances...


Dans une exposition, Marc-Antoine Corticchiato, docteur en chimie devenu parfumeur, revient sur 20 ans de créations, en associant chaque parfum à l'extrait qui forme sa colonne vertébrale et à une évocation de son inspiration.


"Je ne pars pas d'une cible humaine fictive comme les cabinets des industriels, mais d'une histoire", raconte le parfumeur.


Les falaises corses pour "Acqua di Scandola", le souffle d'un cheval pour "Equistrius", la lumière de l'aube pour son best-seller "Le Cri", réunissant "toutes les matières les plus lumineuses" autour de la graine d'ambrette, ou encore un tapis de mauvaises herbes pour "Mal aimé", qui allie ronces, racines, orties autour d'un extrait d'inule.


Comme tous les parfumeurs de niche, il est resté petit: six salariés, avec un chiffre d'affaires annuel d'un peu plus de deux millions d'euros, réalisé pour un quart en France et le reste dans une quarantaine de pays (Italie, Koweït...).


Mais il invite le public à cultiver sa "curiosité olfactive" pour ne pas se contenter des "notes consensuelles" des grands succès du secteur: "Grandes marques, petites marques, peu importe. Utilisez votre nez !"

 
 
 

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